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13 avril 2007

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27 mars 2007

"Les Egyptiens ne croient pas au langage des urnes". Le Monde, 27.03.07

Un faible taux de participation, des accusations de fraudes

            

"Les Egyptiens ne croient pas au langage des urnes"
LEMONDE.FR | 27.03.07

© Le Monde.fr

            
27 mars 2007

La réforme de la Constitution approuvée en Egypte, sur fond de très forte abstention. Le Monde, 27.03.07

L'issue du référendum du lundi 26 mars ne faisait guère de doute : en Egypte, tous les scrutins sont systématiquement remportés par le pouvoir. Selon les résultats officiels annoncés mardi, 75,9 % des votants se sont prononcés en faveur de la réforme controversée, qui portait sur 34 amendements à la Constitution.

La principale victoire de l'opposition, qui avait appelé au boycott, réside dans la faiblesse du taux de participation. Le ministre de la justice, Mamdouh El-Marei, a avancé, dans un discours à la télévision égyptienne, le chiffre de 27,1 %, tandis que plusieurs organisations non gouvernementales, comme l'Organisation égyptienne des droits de l'homme, l'estimaient à 5 %. La confrérie islamiste des Frères musulmans (opposition) l'a, pour sa part, évalué à 9 %.Le président Moubarak, lui, s'est montré très satisfait du résultat et a déclaré, lors d'une adresse télévisée à la nation environ une heure après l'annonce des chiffres, que "le peuple est le vrai vainqueur de ce référendum". Mais pour l'opposition unie, qui a boycotté le référendum, comme pour des ONG des droits de l'homme et les Etats-Unis – dont l'Egypte est l'alliée –, cette réforme et le scrutin, convoqué à la hâte, constituent des revers pour la démocratie.

"BOURRAGE DES URNES"

L'organisation professionnelle des juges a ainsi dénoncé des résultats entachés de fraude. "Les juges se lavent les mains des résultats du référendum", a déclaré Ahmed Sabr, porte-parole du Club des juges. Un des amendements controversés met fin à la supervision des élections par les juges, qui avaient déjà dénoncé les résultats des scrutins de 2005. Selon M. Sabr, ces derniers ont été empêchés de faire leur travail dès lundi, la tâche étant rendue impossible par le grand nombre de bureaux de vote à surveiller et l'ingérence des autorités qui ont "publié des instructions interdisant aux juges de se déplacer".

Des associations de la société civile contrôlant le scrutin ont aussi noté des irrégularités et affirmé que dans plusieurs cas, leurs observateurs n'avaient pas été autorisés à entrer dans les bureaux. "Une fraude flagrante a marqué les dernières heures du référendum", indique ainsi le centre Hicham Moubarak pour les droits de l'homme, relevant trois phases dans le vote : d'abord une très faible affluence, puis l'acheminement en bus par le parti au pouvoir d'électeurs et enfin le "bourrage des urnes".

Les Frères musulmans, interdits mais tolérés et contrôlant un cinquième des sièges du Parlement, sont visés par un amendement qui interdit la création d'un parti sur une base religieuse. Certains amendements permettent aux autorités d'arrêter des suspects et de fouiller leur domicile sans mandat de perquisition. Le président pourra aussi soustraire à la justice ordinaire les personnes soupçonnées de terrorisme et les déférer devant des tribunaux militaires et d'exception.

27 mars 2007

Le référendum en Egypte ne mobiliserait pas les foules. Le Monde, 26.03.07

D'après des informations fournies par des organisations indépendantes, un faible nombre d'Egyptiens se seraient rendus aux urnes, lundi 26 mars, pour participer au référendum constitutionnel proposé par le président Hosni Moubarak. Les 36 millions d'électeurs appelés à voter sur 34 amendements de la Constitution ont jusqu'à 19 heures pour se prononcer.

"La participation dans toutes les provinces est encore très, très faible",
a déclaré Khaled Ali, porte-parole du Centre judirique Hicham Moubarak, une association de défense des droits de l'homme qui surveille le scrutin. Des témoins, cités par l'agence Reuters, ont par ailleurs confirmé que la plupart des bureaux de vote dans les grandes villes comme Le Caire, Alexandrie et Port-Saïd étaient quasiment déserts.


                
Principaux points de la réforme constitutionnelle

L'article 5, amendé, interdit les partis politiques ou toute activité politique avec "une référence ou une base religieuse". Les Frères musulmans estiment être directement visés par cet article.

L'article 88, amendé, remplace la supervision de "chaque urne par un magistrat" prévue par la Constitution par une "haute commission indépendante" chargée de suivre le processus électoral dans son ensemble.

L'article 136, amendé, stipule que le président n'a plus besoin de l'approbation populaire par le biais d'un référendum avant de dissoudre le Parlement.

L'article 179, amendé, permet aux autorités d'arrêter des suspects, de fouiller leur domicile, de surveiller leur correspondance et de mettre leurs communications sur écoutes sans mandat judiciaire.

Il accorde au président le droit de faire juger les crimes de terrorisme par "tout organe judiciaire reconnu par la Constitution ou cité par la loi". Il peut ainsi soustraire à la justice ordinaire les personnes soupçonnées de terrorisme et les déférer devant des tribunaux militaires et d'exception.

                   
         

Si la faible participation venait à être confirmée, cela marquerait une victoire pour l'opposition, qui appelait à un boycott des urnes. L'ensemble des partis d'opposition, dont les Frères musulmans, ont affirmé qu'ils n'avaient pas de garantie sur l'équité du scrutin et ont dénoncé la réforme comme une atteinte à la démocratie.

INTERDIRE LES FRÈRES MUSULMANS

Samedi, le président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis vingt-six ans, a plaidé pour les volets les plus controversés de ce train d'amendements, qui prévoit notamment une extension des pouvoirs de surveillance des communications privées, une limitation du contrôle judiciaire des élections et un pouvoir présidentiel de dissolution discrétionnaire.

Pour M. Moubarak, l'Egypte se doit d'écarter les dangers du sectarisme et du terrorisme. "J'ai appris (...) les dangers de mêler la religion à la politique et la politique à la religion. Les amendements constitutionnels (...) devraient prévenir toute incursion dans la religion et toute atteinte à l'unité de ce pays", a-t-il souligné.

Mais l'idée maîtresse de cette modification institutionnelle – l'interdiction des activités politiques fondées sur la religion – est surtout de fournir aux autorités les moyens d'interdire les Frères musulmans, qui ont obtenu un cinquième des élus au Parlement en 2005.

Amnesty International voit dans ces amendements la "plus grande érosion des droits de l'homme" depuis l'entrée en vigueur de l'état d'urgence, décrété après l'assassinat du président Sadate, en 1981. Les Etats-Unis ont exprimé leur préoccupation.

22 mars 2007

Préparation de voyage

Dans un tout petit mois, re-départ pour l'Egypte. Cette fois ci, pour au moins 3 mois.
Début d'une nouvelle aventure?...

Je ferais mon possible pour tenir à jour mon journal, histoire de donner des nouvelles.

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